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dimanche 30 octobre 2011

La dernière séance #2 : Drive

Ce soir, pas d'enfant à la maison, soirée chabada chabada, chouette on sort. Direction Paris pour aller manger chez Prosper (sans You Pla Boum) puis le MK2 de Nation pour aller voir ce qu'il s'y joue. Alors que je rebattais les oreilles de mon Loulou pour aller voir Polisse de Maïwen Le Besco, il a fallu que je me plie à ses exigences et on est allés voir Drive.

Première impression : c'est un film de mecs, je vais m'ennuyer.
L'histoire : un jeune homme solitaire au passé trouble travaille le jour dans un garage et fait quelques doublures cascades pour  Hollywood.  La nuit, il lui arrive de jouer les chauffeurs pour des malfrats. Il est bon dans tout et cela fait de lui un homme respecté dans le milieu de la pègre. 
Il se lie d'amitié (et + si affinité) avec sa voisine de palier et son jeune garçon, leur relation devient "avec affinités" mais le mari sort de prison.  Il l'aide à payer sa dette à ses anciens "associés" afin que sa famille ne soit plus menacée mais l'opération tourne mal, le mari meurt et le Driver se retrouve avec des tueurs à ses trousses. De gentil garçon peu bavard et plutôt timide, il se révèle un tueur sans pitié (il tue à coups de pied un malfrat dans un ascenseur juste après une scène de baiser qui ferait se pâmer les moins tendres d'entre nous).

Deuxième impression : c'est un film de mecs, l'hémoglobine jaillit de partout.
Ca meurt à tour de bras : boîte crânienne éclatée à coups de pied, cervelle explosée au canon scié, raclée à la batte de base ball, cassage de main à coup de marteau, ouverture des veine au coupe-chou, noyades par accident, si vous cherchez votre fourchette, regardez donc dans l'oeil de votre voisin... bref  il y en a pour tous les goûts.

Troisième impression : c'est un film de mecs, ça parle de bagnoles.
Comme l'annonce le titre sans ambages, notre héros conduit des grosses cylindrées (des aspirateurs à gonzesse quoi !) et il est très futé et habile du frein à main. Les scènes d'action sont à couper le souffle (j'oubliais parfois de respirer) et sont filmées en plan séquences, c'est à dire que la scène est filmée en continu, pas par images saccadées comme on le voit de plus en plus (tellement qu'on ne sait plus qui poursuit qui, qui casse la gueule à qui). Il y a beaucoup de gros plans sur les visages, les personnages ne parlent pas beaucoup mais on lit à livre ouvert dans leur regard. Et à la fin... ahhahahah mais non Audrey, je ne raconterai pas la fin, tu y as cru hein !!!

Globalement, ce film m'a beaucoup plu (oui, j'ai un côté garçon manqué je dois l'avouer). D'abord j'aime le personnage joué par Ryan Gosling, un genre de redresseur de torts solitaire à la Clint Eastwood. L'histoire d'amour en fond qui tient de fil conducteur et qui pousse le personnage à se montrer violent dans le seul but de protéger cette femme qu'il aime et son petit garçon. La musique qui vient rythmer le film, totalement envoutante. Les scènes de poursuites rondement filmées et plutôt réalistes. Les cascades, nombreuses et elles aussi réalistes dirigées par Darrin Prescott qu'on retrouve dans la trilogie des Bourne et Matrix par exemple.

Je lui mets une note de 8/10 parce que quand même c'est ultra violent.

 
Photo Le Pacte. allocine.com