Affichage des articles dont le libellé est j'ai vu. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est j'ai vu. Afficher tous les articles

jeudi 2 février 2012

Peggy autour du monde

En mai dernier, ma collègue et néanmoins amie Peggy, a donné sa démission et quitté la boîte car elle avait envie d'espaces, de grands espaces.
Elle se donne une année pour aller partout où elle en a envie avant de poser son sac et de s'installer à Dubai rejoindre son ami pour une vie à deux, et sûrement +.
Je ne sais jamais où elle est précisément, mais je la suis à distance par son blog ou quand elle me fait un petit signe et je peux la situer sur Google Maps.
Avant qu'elle ne parte, je l'ai aidé à créer un blog et naturellement, je m'y suis abonnée. Quand elle arrive à trouver un point de conection, elle envoie ses photos et c'est toujours pour moi un grand moment.
Elle photographie les gens comme personne, elle a réellement un don. Elle est tellement gentille que les gens qu'elle rencontre lui servent de modèle et elle parvient à saisir l'instant magique qui laisse passer l'émotion et le sourire dans leur regard.  Je l'admire car je ne sais pas si je serais capable de partir comme elle le fait, toute seule, dans des pays où parfois je crains pour sa sécurité. En même temps, elle fait très attention et sait s'entourer des bonnes personnes.

Je vous montre quelques extraits de ses photos prises au cours de son périple qui a débuté sur l'Ile de Zanzibar, en passant par l'Islande, les dernières photos ont été prises en Birmanie. 

Si vous avez le temps et l'envie de voir ses photos, son blog est Le Cul Borné de Nouilles.








Ma Peggy, j'attends avec impatience la soirée pyjama que tu m'as promis ;-)

dimanche 30 octobre 2011

La dernière séance #2 : Drive

Ce soir, pas d'enfant à la maison, soirée chabada chabada, chouette on sort. Direction Paris pour aller manger chez Prosper (sans You Pla Boum) puis le MK2 de Nation pour aller voir ce qu'il s'y joue. Alors que je rebattais les oreilles de mon Loulou pour aller voir Polisse de Maïwen Le Besco, il a fallu que je me plie à ses exigences et on est allés voir Drive.

Première impression : c'est un film de mecs, je vais m'ennuyer.
L'histoire : un jeune homme solitaire au passé trouble travaille le jour dans un garage et fait quelques doublures cascades pour  Hollywood.  La nuit, il lui arrive de jouer les chauffeurs pour des malfrats. Il est bon dans tout et cela fait de lui un homme respecté dans le milieu de la pègre. 
Il se lie d'amitié (et + si affinité) avec sa voisine de palier et son jeune garçon, leur relation devient "avec affinités" mais le mari sort de prison.  Il l'aide à payer sa dette à ses anciens "associés" afin que sa famille ne soit plus menacée mais l'opération tourne mal, le mari meurt et le Driver se retrouve avec des tueurs à ses trousses. De gentil garçon peu bavard et plutôt timide, il se révèle un tueur sans pitié (il tue à coups de pied un malfrat dans un ascenseur juste après une scène de baiser qui ferait se pâmer les moins tendres d'entre nous).

Deuxième impression : c'est un film de mecs, l'hémoglobine jaillit de partout.
Ca meurt à tour de bras : boîte crânienne éclatée à coups de pied, cervelle explosée au canon scié, raclée à la batte de base ball, cassage de main à coup de marteau, ouverture des veine au coupe-chou, noyades par accident, si vous cherchez votre fourchette, regardez donc dans l'oeil de votre voisin... bref  il y en a pour tous les goûts.

Troisième impression : c'est un film de mecs, ça parle de bagnoles.
Comme l'annonce le titre sans ambages, notre héros conduit des grosses cylindrées (des aspirateurs à gonzesse quoi !) et il est très futé et habile du frein à main. Les scènes d'action sont à couper le souffle (j'oubliais parfois de respirer) et sont filmées en plan séquences, c'est à dire que la scène est filmée en continu, pas par images saccadées comme on le voit de plus en plus (tellement qu'on ne sait plus qui poursuit qui, qui casse la gueule à qui). Il y a beaucoup de gros plans sur les visages, les personnages ne parlent pas beaucoup mais on lit à livre ouvert dans leur regard. Et à la fin... ahhahahah mais non Audrey, je ne raconterai pas la fin, tu y as cru hein !!!

Globalement, ce film m'a beaucoup plu (oui, j'ai un côté garçon manqué je dois l'avouer). D'abord j'aime le personnage joué par Ryan Gosling, un genre de redresseur de torts solitaire à la Clint Eastwood. L'histoire d'amour en fond qui tient de fil conducteur et qui pousse le personnage à se montrer violent dans le seul but de protéger cette femme qu'il aime et son petit garçon. La musique qui vient rythmer le film, totalement envoutante. Les scènes de poursuites rondement filmées et plutôt réalistes. Les cascades, nombreuses et elles aussi réalistes dirigées par Darrin Prescott qu'on retrouve dans la trilogie des Bourne et Matrix par exemple.

Je lui mets une note de 8/10 parce que quand même c'est ultra violent.

 
Photo Le Pacte. allocine.com




mercredi 19 octobre 2011

La dernière séance #1 : The Artist


J'inaugure aujourd'hui une nouvelle rubrique, "La Dernière Séance", qui parlera des films que j'ai vus. Ce sera autant des films vus au cinéma qu'en DVD, car je n'ai pas beaucoup l'occasion d'aller au cinéma (il faut faire garder les enfants et s'or-ga-ni-ser longtemps à l'avance !), et ainsi je pourrai autant vous parler de films encore au box-office que des films sortis il y a longtemps.

Alors hier soir, nous sommes allés au Cinéma voir "The Artist". Le dernier fils de Michel  Hazanavicius et pour lequel Jean Dujardin a reçu le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes 2011 pour son rôle de Georges Valentin.
C'est un film muet, en noir et blanc dont l'action se situe à Hollywoodland. Georges Valentin (Jean Dujardin) est l'acteur qui crève l'écran jusqu'au jour où le cinéma parlant arrive, son orgueil à ne pas vouloir jouer dans des films parlant l'oblige à quitter la scène et à faire place à la nouvelle génération représentée par Peppy Miller (Bérénice Bejo), qui, de simple figurante, finit par devenir la coqueluche du tout Hollywood. D'un côté on assiste à la déchéance de Georges Valentin et la montée au rang de star de Peppy Miller, leurs destins ne cessent de se croiser tout au long du film.

Dès le début, il est très étrange de ne pas entendre le son, on s'attend à le voir surgir à tout moment puis on s'habitue et lorsqu'il survient lors d'une scène il en devient très vite gênant.

C'est un film audacieux, drôle, touchant, le jeu des acteurs est époustouflant car comme le film est muet, il faut faire passer toutes les émotions dans la gestuelle. Les effets spéciaux sont les mêmes que ceux utilisés dans les films des années 20 (enfin on essaie de nous le faire croire et ça marche !). Une façon de filmer qui donne au film un rythme soutenu, il n' y a pas de temps mort, l'émotion passe.
Toute l'action se situe à Hollywood, les acteurs sont américains pour la plupart à part Jean Dujardin, Bérénice Bejo et le réalisateur qui sont français. On voit même une petite apparition de Michel  Hazanavicius dans son propre film (j'aime bien quand le réalisateur se donne une petite scène dans son propre film). Et Jean Dujardin se révèle un excellent danseur, on voit qu'il a travaillé le rôle durant de longs mois pour s'imprégner de son personnage.

Les personnages tenant les rôles secondaires sont particulièrement léchés :

- James Cromwell  dans le rôle du chauffeur de Georges Valentin (si vous êtes fan de Babe le Cochon ou de Six Feet Under, vous allez tout de suite le reconnaître)
- Ruby, le chien de Georges Valentin, qui a un rôle très important et dont le jeu est parfait
- John Goodman dans le rôle du producteur, toujours aussi génial


Photo : Warner Bros. France, Allocine.com
J'ai été enchantée par ce film et si vous hésitiez encore, eh bien n'hésitez plus.
Je lui mets une note de 9/10.


Et vous ? L'avez-vous vu ? Qu'en avez-vous pensé ? Pensez-vous aller le voir ?

ps : un tout grand merci à Tata Ramdam pour être venue garder les enfants ;-)